Viti, c'est toi le boss
D'un triplé lumineux – sans délaisser son influence titanesque sur le jeu – Vitinha a guidé le PSG vers la victoire contre Tottenham. Et si le petit milieu portugais était le seul indispensable dans le système construit par Luis Enrique ?
« Pour moi, le meilleure chose que Vitinha a faite aujourd’hui a été quand il s’est raté et que Tottenham a marqué le troisième but. Sur chaque action, il a voulu prendre le ballon, frapper au but. C’est la personnalité que nous aimons et il a cette personnalité différente. » Bien sûr, on n’est pas obligés de prendre Luis Enrique, régulièrement taquin dans l’exercice de la conférence de presse d’après-match, au mot. On imagine volontiers que l’Asturien a préféré quand son maître à jouer a balancé deux frappes merveilleuses au fond des filets de Guglielmo Vicario. Il n’empêche : l’entraîneur ne peut être que bluffé par le rayonnement incessant de l’international portugais, lequel passe également par certaines prises de risques dans la construction du jeu.
Et on fait tourner le serre-tête !
Si cette perte de balle coupable prête plus à sourire qu’autre chose, c’est aussi parce que jusqu’à cette 72 e minute, Vitinha avait offert un chef d’œuvre à son Parc des Princes, en pâmoison devant son talent depuis de longs mois déjà. Un énième match à plus de 100 ballons touchés avec un déchet proche du néant, sept récupérations, cinq frappes, dix passes dans le dernier tiers adverses… Autant de statistiques records dans la rencontre qui illustrent une activité incessante, tout comme ses 11,9 kilomètres parcourus pour être partout et tout faire, aux quatre coins de la pelouse.…
Tous propos recueillis par TB et JF
Par Tom Binet, au Parc des Princes pour SOFOOT.com
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